Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, vous avez souhaité délocaliser vos conseils des ministres pour être au plus près des Français. L’intention est louable, mais avez-vous entendu, avez-vous compris les Français, qui, dans nos campagnes, dans nos villes, voient leur pouvoir d’achat fragilisé par la succession de taxes et d’impôts que vous leur réservez ?
Vous avez baissé les allocations familiales, vous avez augmenté la CSG, touchant de plein fouet huit millions de retraités, vous avez maintenu le prélèvement à la source pour janvier prochain, vous avez augmenté le prix des assurances, des mutuelles, du gaz et de l’électricité, du tabac et j’en passe.
Vous avez également augmenté le prix des carburants : le prix du pétrole grimpe et en même temps, vous augmentez les taxes sur les hydrocarbures. En un an, le prix de l’essence a augmenté de 6, 5 % et le prix du gazole, de 12 %. Depuis 2013, jamais les prix n’ont été aussi élevés.
L’usage de la voiture est pourtant indispensable à nos concitoyens en milieu rural pour le travail et pour l’accès aux soins. Les conséquences sont lourdes pour leur mobilité.
Dans le « nouveau monde », la vie est chère, trop chère, particulièrement pour les classes moyennes. Nous vivons la saison 2 du choc fiscal, après celui du quinquennat Hollande.
Malgré les efforts demandés, plus ou moins justifiés, nos compatriotes ne voient ni l’amélioration de la situation budgétaire de la France, ni la baisse de la dépense publique pourtant nécessaire au redressement de notre pays.
Quel est le cap ? Où sont les économies structurelles ? Quelles réponses pouvez-vous nous apporter ?