Ce sont ainsi des pans entiers de compétences qui sont transférés aux EPCI, lesquels se sont évidemment emparés de la responsabilité de l’urbanisme et du logement, clés d’une politique d’aménagement local, donc du développement économique de nos communes. À ce rythme, nous n’aurons bientôt plus que les chrysanthèmes à inaugurer…
Pour conclure, je suis heureux de soutenir cette initiative, qui vise à restituer un cadre à l’aménagement du territoire, à donner, je l’espère, plus de souplesse aux élus locaux et à corriger certains déséquilibres institutionnels, nés de la prolifération de réformes de l’organisation territoriale de ces dernières années.
J’irai même plus loin : au moment où il faudrait que nous attendions, le petit doigt sur la couture du pantalon, que M. le Président de la République daigne nous confier quelle organisation territoriale aurait ses faveurs, alors même – et c’est peut-être notre drame – qu’il n’a jamais été un élu de proximité, ne serait-il tout simplement pas de bon sens de revenir à une organisation à trois strates, avec une région métropole, huit départements et des communes dans lesquelles les élus retrouveront leur liberté d’agir ?