Vous venez de dire, monsieur le président, que cet amendement n'apporte juridiquement rien. Sur le plan politique, je suis convaincu qu'il est dangereux de toucher à l'article 1er de la loi de 1905. Nous dégoupillons une grenade sans en connaître les effets. Une proposition de loi ne peut remettre en cause les grands équilibres républicains. Malgré votre habileté à défendre cet amendement, je vous incite à la plus grande prudence sur le sujet. Le groupe socialiste et républicain maintient son opposition.