Ces cartographies, fournies par l’État et par des cabinets plus ou moins spécialisés, en tout cas plus ou moins imprégnés de la réalité du terrain, sont des données altimétriques. Elles considèrent que l’étalement de l’eau peut se poursuivre à l’infini, sans obstacle.
La nouvelle réglementation européenne, qui s’est considérablement durcie ces dernières années sur ces sujets, mais aussi parce qu’elle est liée à une réalité climatique que l’on ne peut ignorer, ne prend pas en compte les ouvrages humains construits pour éviter les impacts négatifs de ces phénomènes hydrauliques qui peuvent avoir des conséquences désastreuses pour les populations et les communes.
Je comprends bien cet amendement, mais je crois que l’on doit surtout améliorer la cartographie proposée et davantage tenir compte de la réalité du terrain. Les services de l’État, notamment ses services décentralisés, devraient chercher à s’exonérer de ces données purement scientifiques pour tenir compte de la réalité, de l’altimétrie et des risques réels dans les communes et territoires concernés.