Nous appelons de nos voeux la structuration de ce projet européen, qui soulève la question de la stratégie et de la politique industrielles, et de la politique de concurrence. Thierry Breton a insisté sur l'importance de faire émerger des entreprises européennes, statut dont bénéficie ATOS. Nous ne pouvons pas agir au coup par coup.
D'un côté, nous avons des politiques traditionnelles, qui ont du mal à faire encore sens aujourd'hui mais qui sont pourtant indispensables pour la cohésion sociale et territoriale ; de l'autre, un enjeu industriel. Dans ce contexte, il faut une stratégie européenne claire.
Les politiques sont souvent trop réactives. Les enjeux, notamment en matière de cybersécurité, exigeraient une intervention davantage en amont.
Thierry Breton a souligné le caractère dramatique du Brexit dans son secteur : 16 000 de ses collaborateurs travaillent en Angleterre.