Madame la secrétaire d’État, je vous remercie pour les précisions que vous m’avez apportées. Toutefois, elles ne constituent que la confirmation de l’analyse faite par l’ONERA depuis vingt ans.
Le produit des ventes est fonction de la constructibilité des terrains. Et on connaît parfaitement le coût estimé de chacun d’entre eux.
L’emprunt de la BEI devait être discuté courant juin, lors du conseil d’administration de l’ONERA. Or Bercy a subitement demandé le report de cette discussion, au motif qu’il voulait évaluer, analyser le dossier concerné. On connaît tout cela. Ce qui est attendu maintenant, madame la secrétaire d’État, c’est une décision. Le jour où une décision intervient, l’ONERA s’adaptera, les administrations aussi.
Pour ce qui est de Meudon, je peux vous dire le coût estimé, car voilà des années qu’on le connaît. Il s’établit en fonction de la constructibilité du terrain, lequel fait une dizaine d’hectares On peut disposer d’environ 60 000 mètres carrés en fonction du taux d’habitat social qui sera décidé par le préfet, on sait que cela vaut entre 55 millions et 60 millions d’euros.
Ce qui est attendu, c’est surtout une décision, qui mette un terme aux tergiversations des diverses administrations concernées. Le lieu d’implantation, Palaiseau, est connu depuis déjà pas mal d’années et les données du dossier sont connues de tous.
Je sais, madame la secrétaire d’État, que vous êtes attentive à ce dossier. Je vous remercie, à ce titre, de bien vouloir examiner avec Mme la ministre des armées les conditions dans lesquelles une décision peut intervenir afin de permettre à la Ville de prendre possession des terrains, quitte à ce que l’ONERA reste sur place pendant quelques années et que, en temps masqué, on puisse prévoir un aménagement.