Ces images sont dérisoires, lorsque l’on considère les chiffres cités par Mme la ministre ou Didier Marie tout à l’heure.
Par ailleurs, il s’agit d’êtres humains. Il s’agit à chaque fois d’un être humain : ce n’est pas une substance compacte à caractère liquide ou gazeux !
La sémantique, c’est de la politique et le fait d’employer toujours ces mots a, bien sûr, un effet, et un effet très négatif.
De deux choses l’une : ou il y a un droit ou il n’y en a pas. Le droit s’applique à chaque être humain. Nous sommes ici pour essayer de construire le meilleur droit possible. Il faut y veiller.
De la même façon – vous connaissant, madame la ministre, je pense que vous avez eu l’occasion d’en parler avec votre ministre « de tutelle », si l’on peut dire –, le ministre de l’intérieur a expliqué devant la commission des lois que les pauvres personnes qui traversent la Méditerranée sur des rafiots qui menacent à tout moment de faire naufrage font du benchmarking…