L'attractivité est un chantier difficile. On voit que les majorations salariales, déjà conséquentes, ne sont pas suffisantes. La gestion de carrière y participe : il faut donner des perspectives aux enseignants, particulièrement ceux affectés dans des zones isolées ou difficiles.
Le partenariat entre l'État et les collectivités territoriales est essentiel, de même qu'une culture de l'expérimentation. Ils permettraient de résoudre facilement certains problèmes, à l'instar de celui de l'installation des jeunes agriculteurs.
Je partage l'avis de mes collègues Jacques Grosperrin et Max Brisson : répondre à la diversité des situations est un impératif qui vaut sur l'ensemble du territoire. La Guyane permettrait ainsi d'expérimenter certaines mesures en ce sens. J'illustre cette difficulté d'adaptation : lors de mon précédent séjour en Guyane, en 1998, un des soucis du recteur était de pouvoir payer son piroguier, qui ne correspondait à aucune des nomenclatures d'emploi du ministère. J'espère qu'une solution a été trouvée depuis !