Actuellement, la qualité de l’accueil des demandeurs d’asile en France repose essentiellement sur la grande implication d’un tissu de bénévoles très actifs. Leur action se substitue dans bien des cas à celle de l’État. L’engagement de certains d’entre eux les conduit parfois à vouloir faire changer les lignes de la politique d’accueil et pallier les limites du système non coopératif de Dublin. Ils ne sauraient toutefois être assimilés aux passeurs, qui exploitent des vies humaines sans états d’âme. Vis-à-vis de ces passeurs, la réponse devrait être plus ferme qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Dans la perspective d’aider les aidants, la modification de l’article L. 622-4 du CESEDA adoptée par l’Assemblée nationale nous paraît avoir atteint un équilibre acceptable. C’est pourquoi nous proposons de la rétablir.