Vous dites ce que vous voulez, mon cher collègue. Pour ma part, j’estime que chacun est libre de penser ce qu’il veut.
L’amendement défendu par le groupe du RDSE a pour objet d’inviter à l’indulgence vis-à-vis de ceux qui aident des personnes dans la détresse, sans s’occuper de savoir s’il s’agit de clandestins ou pas, et de sanctionner beaucoup plus sévèrement qu’aujourd’hui ceux qui vivent de la détresse des uns et des autres. Dieu sait que nous sommes bien placés pour savoir de quoi nous parlons.
Monsieur le ministre d’État, je pensais que notre argumentaire allait dans le même sens que le vôtre. On nous dit parfois que le RDSE ne soutient pas assez le Gouvernement, en tout cas sur ce texte. Souvent, j’ai envie de vous soutenir ; souvent, je tends la main, mais, parfois, j’ai du mal à comprendre les arguments que vous opposez à nos amendements.
Dans ce cas précis, vous avez dit que vous étiez défavorable à tous les amendements, à l’exception du vôtre. Or le RDSE ne demande qu’à rétablir ce que vous avez proposé à l’Assemblée nationale. Alors, je ne comprends pas. À la limite, j’aurais compris que vous me demandiez de retirer notre amendement au profit de celui du Gouvernement…