Je suivrai plutôt l’avis de M. le rapporteur pour la simple et bonne raison que nous devons, avant toute chose, défendre notre modèle agricole français, qui est basé sur l’histoire et la capacité que l’on a eue, pendant des décennies, à mener des politiques permettant de maintenir une agriculture partout sur le territoire français. Tel n’est pas été le cas dans tous les autres pays d’Europe et du monde.
Il n’y a pas besoin de se poser des questions sur le libre-échange ; commençons par avoir une vision claire et précise de ce que l’on veut faire de notre agriculture. Soutenons-la quand elle a besoin d’être soutenue, notamment pour s’opposer à l’importation de produits qui ne correspondent pas à nos normes.
Monsieur le ministre, nous avons aussi besoin d’un ministre qui défende les valeurs de l’agriculture française à Bruxelles