Je ne retirerai pas cet amendement car je souhaite un débat en séance sur ce point. L'extension du champ de l'article par le projet de loi n'est certes pas colossale. Mais je tiens à tirer la sonnette d'alarme : à vouloir trop en faire, on finira par tuer l'élevage. Je prendrai un exemple précis. Un matin, une vache souffrant d'une fièvre vitulaire se retrouve paralysée. Le seul moyen de la sauver est de lui mettre des menottes sur les pattes arrière pour éviter qu'elle ne s'écartèle, de la traîner hors du bâtiment et de lui injecter du calcium. En cinq minutes, elle est debout. Si une association telle que L214 prend une photo de la vache traînant par terre, elle peut crier à la maltraitance. Certains ont pu s'offusquer, à juste titre, du transport des chevaux polonais voilà quelques années. Aujourd'hui, pour les transports de longue durée, les conditions sont parfois meilleures que dans le métro à l'heure de pointe !