Monsieur Duplomb, vous n’êtes pas le seul dépositaire de la connaissance en matière agricole. Par ailleurs, vous le savez, les coopératives distribuent des dividendes après la dotation des réserves obligatoires.
L’amendement qui est proposé par le Gouvernement tend à déterminer les clauses de sortie, mais aussi à prendre en compte les indicateurs visés à l’alinéa 14 pour la détermination du prix des apports.
Il ne s’agit pas de remettre en cause le statut des coopératives. Nous sommes tous très attachés aux valeurs de la coopération, et à ne pas fragiliser les coopératives, qui irriguent l’économie de nos territoires et qui représentent des emplois et des débouchés commerciaux importants pour nos agriculteurs.
Pour autant, les coopérateurs se heurtent à un certain nombre de difficultés. Lorsqu’un débouché commercial n’est pas pris en compte par la coopérative, le coopérateur doit avoir la possibilité d’engager une partie de sa production sur ce marché.
Il faut toutefois y mettre des limites, afin de ne pas fragiliser la coopérative, je le répète. Un coopérateur s’engage sur deux points essentiels : un volume et une qualité de produit. Il suffit de faire en sorte que le délai de prévenance du producteur qui souhaite se retirer soit suffisant, afin de ne pas mettre la coopérative en difficulté.