Dans ce débat, que nous avons déjà eu en commission, je ne veux pas que l’on caricature les positions des uns et des autres. Je peux même entendre ce que Mme la présidente de la commission m’avait indiqué, à savoir qu’il existe un enjeu à l’échelon européen, et que cela peut poser des difficultés ; je comprends donc que c’est un combat à mener à l’échelon européen, monsieur le ministre. J’entends moins, en revanche – je le dis clairement, monsieur le rapporteur, car nous sommes législateurs, nous faisons la loi –, l’argument selon lequel, puisque des entreprises automobiles ne respectent pas la loi, on ne voit pas pourquoi des entreprises agroalimentaires le feraient. J’ai même entendu des collègues siégeant de l’autre côté de cet hémicycle clamer : « Tout à fait ! »