Il y a une certaine incohérence dans vos propos, monsieur le ministre. Lorsque je vous ai parlé de développement de notre agriculture, de notre élevage, évoquant les cultures au sens large du terme, vous avez émis un avis défavorable. Or il s’agissait, pour moi, de bien différencier les territoires.
Ces produits de dégagement dont nous parlons ici ne sont pas de très bonne qualité – je pense, par exemple, aux poulets traités aux hormones – et sont susceptibles de causer de nombreuses maladies. Vous savez très bien que ces produits que vous nous envoyez ne sont pas les meilleurs.
Je voudrais tout de même que nous puissions développer notre agriculture, encourager nos agriculteurs à travailler sur des produits de très bonne qualité, plutôt qu’on nous envoie des produits qui ne se vendent pas – vous savez très bien pourquoi – et qu’on préfère vendre à perte pour ne pas avoir à les garder dans le circuit européen.
J’aimerais que nous soyons mieux traités, que nos produits locaux – nous les connaissons bien – soient valorisés et que vous nous permettiez de nous développer.