À la vérité, au-delà de ce coût, dont les évaluations ne sont pas sujettes à contestation, à l'exception de l'interrogation sur les conséquences budgétaires de la mesure relative à la réduction de l'ISF pour investissement dans les PME, le Gouvernement a besoin de crédits nouveaux pour donner corps à ses grandes réformes. Or la situation financière est pour le moins préoccupante, sinon alarmante, au regard de la nouvelle dérive des dépenses sociales.
Nous le savons bien, compte tenu du vieillissement de la population française, les besoins ne peuvent que s'amplifier. Il est vital d'appréhender la réalité sans fard. Notre rapporteur général, M. Philippe Marini, va vous décrire avec l'objectivité et le talent qui le caractérisent...