...ce qu'il appelle le « socle de la nouvelle présidence ».
La dette publique a été au coeur de la campagne présidentielle.
Il n'est plus possible de tergiverser. Nous avons collectivement un devoir de résultat et nos concitoyens en sont bien conscients. Assumons donc ce devoir avec courage. Pour cela, osons ouvrir les yeux sur les tendances lourdes des dépenses et des recettes publiques. La clé du désendettement, c'est l'équilibre et la disparition du déficit. Pour qu'il en soit ainsi, nous avons besoin - vous l'avez rappelé, monsieur le ministre - d'un taux de croissance sensiblement supérieur à 3 %.
À défaut, en supposant qu'à politiques inchangées les dépenses augmentent spontanément de 2, 5 % en volume, sur la base d'une croissance moyenne de 2, 2 % - c'est ce qui a été constaté ces dernières années -, il faudra économiser 80 milliards d'euros pour ramener le déficit public à 1 % du produit intérieur brut, le PIB. Dans ces conditions, la dette publique pourrait être ramenée à 60 % du PIB. Le rapport de M. Philippe Marini en fait une démonstration lumineuse.