Intervention de Guillaume Gontard

Réunion du 28 juin 2018 à 14h30
Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire — Article 11

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Je suis assez surpris et peiné de la teneur de nos débats. L’objectif de 50 % de produits locaux et de qualité, dont 20 % de bio, est tout de même très modeste et atteignable. Il laisse une certaine liberté aux élus. Comme cela a été dit, beaucoup de collectivités vont déjà au-delà. Certains de nos amendements, qui ont été déclarés irrecevables, allaient eux aussi bien plus loin, car nous estimons qu’il faut donner un vrai signal.

Qu’est-ce que le bio ? J’ai quelquefois l’impression que c’est un gros mot, que l’on a peur d’employer ! L’agriculture bio, c’est une agriculture qui n’utilise pas d’intrants et de produits chimiques, ou très peu ; c’est tout !

Ultérieurement, nous aurons à débattre de la suppression des bouteilles en plastique. Un amendement vise à s’y opposer au motif que, dans certaines zones, l’eau du robinet est impropre à la consommation, parce que contaminée par des intrants utilisés en agriculture.

Il est nécessaire d’opérer une transition, d’adopter une nouvelle manière de concevoir l’agriculture, mais que faisons-nous ici ? De la politique politicienne… Notre rôle est de donner une orientation, d’aider les collectivités, les agriculteurs à aborder cette transition. Les collectivités ont envie d’aller de l’avant, les citoyens sont très majoritairement demandeurs : profitons de cette chance ! C’est le moment d’agir. Cet article donne un petit signal, je l’aurais voulu plus fort, mais ne perdons pas de temps : il faut y aller !

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