Pour ma part, je ne suis pas pour une société où l’on impose. D’ailleurs, qu’il s’agisse du projet de loi sur lequel nous travaillons ou des autres décisions que j’ai eu à prendre en tant que ministre depuis un an, je me prononce pour une construction des trajectoires, car je ne suis pas de ceux qui entendent imposer les choses.
Je veux construire des trajectoires avec les uns et les autres, pour trouver, au terme du processus, un modus operandi. Je veux garantir à tous de bonnes conditions d’approvisionnement, aux amateurs de plats végétariens, comme aux amateurs de viande et de poisson, qui ont le droit de consommer des produits de qualité.
Comme Mme la rapporteur l’a rappelé, pour un certain nombre d’enfants, dont les plus pauvres d’entre eux, issus des familles les plus démunies, le repas à la cantine est bien souvent le seul qui leur permette de consommer des œufs, du poisson ou de la viande.
En ce qui concerne le poisson quelqu’un a parlé tout à l’heure d’éviter la surpêche. Parmi les missions qui sont les miennes dans ce ministère, j’ai l’immense honneur d’être en charge de la pêche. Les plans de sortie de flotte ont abimé la pêche française. Pour avoir rencontré il y a quelque temps des pêcheurs français en Méditerranée, je puis vous assurer que ceux-ci ont réalisé de gros efforts pour gérer la ressource.