J’ajoute à ce que vient de dire mon collègue Xavier Iacovelli qu’il s’agit d’un investissement durable, contrairement à l’achat d’objets en plastique.
Je rappelle par ailleurs que les risques sanitaires évoqués par M. Iacovelli lorsqu’il a présenté son amendement ont déjà été décrits dans une abondante littérature scientifique, notamment par l’ANSES et par le Conseil général de l’environnement. Une agence régionale de santé a même évoqué le principe de précaution dans son rapport.
Certains perturbateurs endocriniens sont en effet suspectés de migrer des matières plastiques vers l’alimentation. Je me souviens, cela a été évoqué, que nous avons longuement tergiversé sur le bisphénol A. Il fallait agir, nous l’avons fait, et les filières se sont adaptées.
Nous évoquons aujourd’hui un enjeu de santé publique majeur pour les enfants des crèches et pour ceux qui fréquentent les cantines scolaires, mais aussi pour les personnes âgées dans les établissements.
Pour conclure, des risques existent. Des enfants pourraient être affectés de manière grave. Aussi, par précaution, je préfère soutenir l’amendement de M. Iacovelli.