La commission des affaires sociales ainsi que la mission d'évaluation et de contrôle de la sécurité sociale (Mecss) ont déjà eu très largement l'occasion de se pencher sur le sujet du médicament. La question des pénuries constitue cependant un angle mort qui n'a été que peu abordé au cours de ces travaux. Nous entendons parfois des accusations portées contre les laboratoires, qui ne privilégieraient pas toujours le marché français ou interrompraient la production de médicaments au prix jugé trop bas, ou encore contre les grossistes-répartiteurs ; pour autant, rien à ce stade ne permet d'éprouver leur véracité. L'un de nos principaux défis consistera à démêler l'écheveau des responsabilités. Le sujet me paraît en tout état de cause très intéressant, en dépit des conditions exécrables dans lesquelles nous aurons à travailler.