Vos propos sont fort intéressants. Vous l'avez dit, il n'est question que de préoccupations budgétaires depuis deux ou trois ans. Si j'ai toujours eu le souci de me montrer bon gestionnaire, je me suis toujours refusé à n'être que comptable. L'exemple que vous avez pris illustre bien ce que c'est que de faire de la politique et d'arrêter des choix.
Je me rappelle avoir accepté que le département s'engage à financer une infrastructure routière à hauteur de 30 %, en assurant la maîtrise d'ouvrage déléguée par l'État, tout simplement parce que cela se justifiait, aux yeux des citoyens, donc des contribuables, au regard de l'investissement consenti par le département en vue de la mise à deux fois deux voies d'un autre tronçon. Voilà, me semble-t-il, de la bonne politique.