Cette position est une nouvelle fois mise à mal !
S'agit-il d'un « choc fiscal », comme on l'entend dire ici ou là ? Je n'irai pas aussi loin ! Je pense, plus simplement, qu'il ne s'agit que de la traduction idéologique d'un programme économique, financier, fiscal et social de conservateurs traditionnels, qui travestissent des mesures injustes accroissant les inégalités en mesures « en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat ». Mais, cet habillage mis à part, c'est la continuité !
Sur quelles bases fiscales reposent nos perspectives budgétaires ?
Les nouvelles mesures fiscales vont coûter en année pleine 15 milliards d'euros, sans qu'il ait été procédé à une quelconque évaluation de leurs conséquences et de leur efficacité, et alors même que la France s'est engagée à l'égard de l'Union européenne à faire passer en cinq ans - l'échéance avait même été fixée à 2010 - son endettement en dessous de 60 % du produit intérieur brut, contre 64, 5 % aujourd'hui.