Je demande également le retrait de cet amendement. Pour ne pas frustrer Mme la sénatrice, je lui réponds une nouvelle fois que, s’agissant de notre liste, nous appliquons le critère de l’échange d’informations : quand nous obtenons des réponses à nos questions, nous continuons de penser que l’attitude est positive.
Pour ce qui est de la liste de l’Union européenne, une petite difficulté se pose, mais qui est temporaire – les choses ont été ainsi négociées. Pour l’instant, c’est du déclaratif ; dans un an, nous aurons tout le loisir de constater si tel ou tel pays ayant annoncé des efforts pour correspondre aux critères de l’Union européenne mérite effectivement d’être retiré de la liste. La France regardera de près si les choses sont faites.
Comme l’a très bien expliqué le rapporteur, ce n’est pas parce que des États sont sortis d’une liste qu’ils ne peuvent pas y être réinscrits dans un an, quand il ne s’agira plus seulement de déclarations, mais de preuves concrètes.
Il est assez facile de démontrer que la liste française et celle de l’Union européenne dans un an correspondent à ce que souhaite la représentation nationale.