Je remercie chacune et chacun de ses apports. Je me félicite de la qualité de nos débats. Entre nous, le respect a été permanent. Je vous remercie également, monsieur le ministre, d’avoir été constant dans votre humeur, malgré quelques attaques. Vous êtes resté paisible et constructif, ce qui a favorisé la qualité de nos débats.
Ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’indiquer, je regrette le manque d’ambition du titre Ier. Ce n’est certainement pas avec ces dispositions que nous allons révolutionner le revenu des agriculteurs.
Le titre II aborde un certain nombre de sujets liés à l’alimentation. Les dépenses en la matière représentent 232 milliards d’euros dans notre pays ; les 50 % de bio dans les cantines, ce sont 3, 5 milliards d’euros…
Permettez-moi de vous rappeler dans quel esprit ma collègue rapporteur et moi-même avons travaillé. Nous n’avons pas dénaturé le texte. Nous sommes revenus à l’essentiel sur un certain nombre de sujets. Nous avons essayé de faire la loi, et non de la communication ou du bavardage. Et pour faire la loi, nous nous sommes fondés de manière pragmatique sur les réalités du terrain. Tous, dans nos territoires, nous connaissons le fonctionnement des exploitations agricoles ou des cantines scolaires.
Au rang des apports, j’aimerais mentionner le fonds d’indemnisation des maladies professionnelles, qui a été voté à l’unanimité, ainsi qu’un certain nombre d’autres dossiers. Ma collègue rapporteur, Anne-Catherine Loisier, a beaucoup travaillé sur la méthanisation, par exemple.
Sur la première partie du titre Ier, nous avons respecté le travail de l’Assemblée nationale. Cela nous semble constituer un atout pour que la commission mixte paritaire puisse aboutir.