Au nom de mon groupe, je me réjouis du travail effectué et de la qualité de nos débats.
Monsieur le ministre, vous vous êtes montré disponible et à l’écoute. Et lorsque vous avez été bousculé, vous avez su garder votre flegme normand !
Au terme de ces cinq jours de débats, le titre Ier comporte, malgré tout, de réelles avancées à nos yeux. Je pense au renforcement de la contractualisation ou au rôle des organisations professionnelles et des interprofessions. À défaut de révolutionner le revenu des agriculteurs, cela favorisera des relations commerciales plus équilibrées, en donnant des outils de négociations et de rééquilibrage.
Cette loi doit donc permettre des relations plus équilibrées au profit des agriculteurs. Je pense à l’inversion de la construction des prix, à la contractualisation, à l’aide d’indicateurs de coûts de production, sans oublier le rôle des médiateurs et de l’Observatoire des prix, qui doit veiller aux équilibres.
Le débat sur le titre II a été riche, quelquefois passionné. Parmi les points majeurs figure effectivement la relocalisation de l’approvisionnement de la restauration collective. Notre groupe se satisfait de la réintégration des 20 % de produits d’origine bio. Les débats autour des néonicotinoïdes et du glyphosate ont été animés. La séparation du conseil et de la vente est un autre dossier sensible.
Notre groupe est partagé. Ceux, comme moi, qui estiment que le titre Ier prime voteront en faveur du texte ; ceux pour qui le titre II est rédhibitoire en matière environnementale et sociétale s’y opposeront ; d’autres encore s’abstiendront.