Cela ne se fait peut-être pas, mais je m’adresserai maintenant à M. le Premier ministre.
Monsieur le premier ministre, dans votre discours de présentation du plan, vous avez parlé d’état urgence, avec une certaine gravité. Si vous adhérez vraiment au propos de votre ministre d’État, nous attendons de vous que vous imprimiez cette urgence à l’ensemble de l’action de votre gouvernement.
Si votre ministre de la transition écologique et votre ministre des solidarités et de la santé avaient été associés, le texte relatif à l’agriculture et à l’alimentation aurait sûrement été beaucoup plus ambitieux. Outre la biodiversité, la santé humaine est concernée au plus haut point.
Il est temps de s’engager avec entrain dans l’ère de l’après-pesticides, pour tourner le dos aux sombres perspectives de printemps silencieux et aller vers des printemps joyeux et réenchantés !