Même avis défavorable.
J’ajoute que ces amendements soulèvent plusieurs questions.
Il paraîtrait assez naturel que l’AFDAS postule pour devenir l’opérateur de compétences du secteur culturel. Cependant, il est question d’autre chose ici : il s’agit en l’occurrence de permettre aux salariés de n’importe quel secteur de se reconvertir dans leur secteur ou dans un tout autre secteur. Certains salariés issus d’autres branches pourraient ainsi souhaiter travailler dans le secteur culturel, l’inverse étant également possible. C’est justement cette fluidité qui facilitera les reconversions, lesquelles seront ainsi davantage à la main des salariés.
Enfin, je précise que sur les 40 000 congés individuels de formation accordés chaque année, seuls 600 ont bénéficié à des salariés du secteur culturel. Il me semble qu’il est donc dans l’intérêt de ce secteur de rejoindre le dispositif de droit commun.