Je veux dire quelques mots pour compléter les propos de mes collègues.
Pour nous, il ne s’agit évidemment pas d’établir une forme de jurisprudence en créant un système dérogatoire pour les professions que l’on connaît le mieux.
Nous savons bien que chaque métier a ses particularités, mais il existe à l’heure actuelle une réelle inquiétude – elle mérite d’être prise en compte – au sein de la filière culturelle en raison de la discontinuité des parcours qui est liée aux modes de production et d’organisation du secteur artistique.
Nos amendements permettraient non seulement de lever cette inquiétude, mais aussi de perpétuer un système qui a fait ses preuves, qui a une histoire et qui, aujourd’hui, permet de gérer des carrières qui connaissent des transitions permanentes et se caractérisent par une forte discontinuité, ne permettant pas aux salariés du secteur de vivre dans le confort que l’on pourrait imaginer.