Il n'y a pas de reconnaissance du métier, qui n'appartient à aucun ordre professionnel. Nos membres pratiquent l'autogestion, l'autorégulation. Il y a un consensus parmi nous sur ce que doit recouvrir la formation d'herboriste, qui est aussi un conseiller en santé. Nous non plus n'avons pas le droit de poser des diagnostics ni de faire des prescriptions.
Nous consacrons entre une heure et une heure et demie à chacun de nos clients, pour les accompagner dans une démarche thérapeutique. La formation s'appuie sur des enseignements assez poussés en matière de physiologie, de plantes, de pathologies, de diététique, de relationnel. Je le redis, nous ne faisons pas de psychologie.
Notre approche de la pratique clinique, de l'accompagnement, du regard sur l'autre est le fruit d'un héritage mixte, s'inspirant à la fois de l'herboristerie française, de ce qui se fait en Amérique du Nord, ainsi que de la médecine chinoise et de la médecine traditionnelle indienne, l'ayurveda.