Intervention de Dominique Crémer

Mission d'information Développement de l'herboristerie — Réunion du 10 juillet 2018 à 18h00
Audition de mmes dominique crémer herboriste diplômée en belgique noémie zapata chargée d'études en anthropologie de la santé et auteure d'une enquête sur les herboristeries à madrid et caroline gagnon présidente de la guilde des herboristes du québec à distance

Dominique Crémer, herboriste diplômée en Belgique :

En Belgique, cela se passe en bonne concurrence, si je puis dire, tout du moins en bonne intelligence. En général, herboristes et pharmaciens se connaissent. Il n'y pas de problèmes tant que chacun reste à sa place : l'herboriste n'est qu'herboriste.

Pour le moment, la Belgique reconnaît la formation, le diplôme, mais pas la profession, ce qui donne de l'eau au moulin de ses détracteurs. C'est dans la durée que nous montrerons le bien-fondé de notre travail. Déjà, il n'y a plus d'accidents, du fait, notamment, de la réglementation sur les plantes. Qui plus est, les pharmaciens n'ont pas constaté de baisse de leurs ventes. Certains d'entre eux emploient même des herboristes diplômés.

Chez les nutrithérapeutes, tous n'ont pas une formation reconnue, ce qui peut provoquer des tensions avec les diététiciens. Cela vaut pour tous les métiers liés à la santé.

En vingt ans d'expérience, je n'ai jamais eu le moindre problème avec les pharmaciens, bien au contraire. Je n'hésite pas à conseiller à mes clients certains produits vendus uniquement en pharmacies. Et la réciproque est vraie.

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