Ce déficit est à son niveau le plus bas depuis 2008.
Je fais toujours cette réflexion : un déficit de 67, 7 milliards d’euros, cela correspond effectivement à 2, 6 % du PIB, mais, quand on le rapporte au budget, ce que l’on fait dans d’autres domaines – en entreprise ou en collectivité –, cela représente entre 20 % et 30 % du total… Cette mesure est rarement utilisée, mais elle donne une vision plus claire de ce qu’est notre déficit budgétaire.
Comme je l’avais indiqué lors des débats sur la loi de programmation des finances publiques pour 2018-2022, ce résultat s’inscrit dans une trajectoire qui semble crédible, malgré les incertitudes macroéconomiques, qui rendent par essence toute prévision difficile.
En ce qui concerne l’exécution du budget de 2017, je ne laisserai pas planer de doute, le groupe du RDSE votera bien évidemment le projet de loi de règlement. Le second semestre, dont le budget a été adopté par l’ancienne majorité, a été exécuté par votre gouvernement, monsieur le ministre, que l’on ne peut pas rendre responsable de la loi de finances initiale. Le dérapage des dépenses publiques, qui aurait pu être plus marqué sans un effort de rigueur du nouveau gouvernement, est bien à imputer à l’ancienne majorité.