On voit bien l’intention recherchée ici. Même si l’objectif poursuivi est utile, rien n’interdit de conclure des partenariats avec d’autres opérateurs pour ce qui concerne le développement de la formation professionnelle ; la loi n’a pas besoin de l’autoriser.
Par ailleurs, se pose encore ici le problème des listes, auquel nous nous sommes heurtés à plusieurs reprises. Si l’on prévoit qu’une association spécifiquement dédiée, à savoir l’AFT, est visée, d’autres secteurs, tels que celui de l’intérim, pourraient se retrouver en difficulté. Il ne faut surtout pas aller dans cette voie : elle n’est pas dangereuse pour le transport – en fait, elle ne lui apporte rien –, mais elle est de nature à créer un a contrario pour les autres secteurs.
En conséquence, je propose le retrait de cet amendement.