Cet amendement vise à préciser sous quelles conditions sont mises en œuvre des actions de préparation à l’apprentissage.
De nombreux jeunes envisageant d’aller vers l’apprentissage rencontrent trois types de difficulté.
Premièrement, le niveau d’acquis et de formation générale est insuffisant.
Deuxièmement, ils sont confrontés à un problème de savoir-être professionnel. Il peut s’agir de la manière de travailler dans une entreprise, de coopérer, de respecter les horaires, de dire bonjour, parfois. Tout cela s’apprend, mais l’éducation demande du temps ; à défaut, on constate de nombreuses ruptures du contrat d’apprentissage.
Troisièmement, beaucoup de jeunes savent quel secteur les intéresse, mais pas forcément quel diplôme ils veulent viser. Avant de signer un contrat d’apprentissage, mieux vaudrait qu’ils se familiarisent avec les différents métiers pour affiner leur choix et éviter, là encore, des ruptures.
Typiquement, les métiers de l’alimentaire comptent cinq diplômes au niveau du CAP – cuisinier, boulanger, charcutier, notamment. Il serait utile que les jeunes puissent effectuer des stages dans les différents métiers afin de choisir leur voie en toute connaissance de cause.
Il s’agit donc d’offrir aux jeunes ayant des difficultés d’accès à l’apprentissage un dispositif les préparant à accéder à la formation et à intégrer le monde de l’entreprise. Ces actions seront comprises dans le programme national de l’État afin de répondre à un besoin additionnel de qualification au profit des jeunes sortis du système scolaire sans qualification.