Mon propos va illustrer les nuances qui peuvent exister sur une question au sein d’un groupe. Malgré tout le pouvoir de conviction de Joël Labbé, je ne partage pas son analyse.
Si je suis pour une densification raisonnable, la densification à tout prix, qui mène à la concentration urbaine, a montré, je crois, ses méfaits, depuis un certain nombre d’années, sur un plan écologique et, surtout, social.
La densification et l’artificialisation des sols, ce sont des mots ; ce qui compte, sur une zone donnée, c’est le taux d’artificialisation. Une très grande zone artificialisée à 100 % est extrêmement dangereuse, car les eaux pluviales, les eaux de ruissellement, deviennent ingérables parce qu’il n’y a plus de capacité d’absorption naturelle.
Donc, oui à une certaine forme de densification, mais il ne faut pas condamner les habitats plus diffus, dans les petits villages, ou les autres types d’habitat, parce que tout n’est pas artificialisé et l’absorption naturelle peut s’y faire beaucoup plus facilement.