Cet amendement, qui concerne les sites dégradés, est similaire au précédent.
Des projets de centrales photovoltaïques engagés par des communes littorales, visant à valoriser ou réhabiliter des sites dégradés, ne peuvent aboutir, quand bien même ils auraient obtenu un avis favorable de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. Ils sont en effet considérés comme une extension d’urbanisation en discontinuité de l’urbanisation existante.
En métropole, des projets représentant une puissance cumulée d’environ 400 mégawatts seraient ainsi bloqués en Nouvelle-Aquitaine, dans les Pays de la Loire et en Occitanie. En outre-mer, pour la seule île de la Réunion, au moins dix projets seraient concernés.
Madame la rapporteur, monsieur le ministre, il est important qu’on évolue sur ces questions. Alors qu’on ne cesse de parler des énergies renouvelables, qui représentent l’avenir, la mise en place de centrales photovoltaïques sur ces sites dégradés est considérée, dans le cadre de la protection de l’environnement, comme une nuisance. Pourtant, tel n’est pas le cas, puisque ces sites dégradés constituent d’ores et déjà une nuisance. Leur transformation les améliorerait certainement dans certains cas.
On parle d’un nouveau monde. Faisons en sorte qu’il s’adapte aux nouvelles énergies !