Intervention de Catherine Conconne

Réunion du 18 juillet 2018 à 14h30
Évolution du logement de l'aménagement et du numérique — Article 12 septies A

Photo de Catherine ConconneCatherine Conconne :

Je suis favorable au texte proposé par la commission. C’est, selon moi, une question de cohérence.

N’oublions pas que deux tiers des habitants de nos territoires vivent sur le littoral ; à ce titre, ils sont soumis à une démarche stricte, qui relève de l’agence des cinquante pas géométriques. Aujourd’hui, des quartiers entiers, des villes entières, sont concernés par ces dispositifs.

Il faut faire preuve de cohérence en matière d’équipement ; il faut donc donner de l’air et de la souplesse aux agences des cinquante pas géométriques, en évitant de leur mettre des bâtons dans les roues. L’idée est qu’elles n’aient pas, chaque matin, à demander dérogation après dérogation, et qu’elles puissent avoir les moyens, y compris concernant le traitement des déchets, de donner aux populations de ces quartiers et de ces villes une continuité en termes d’offre de service public, en particulier pour tout ce qui touche à l’environnement.

Je suis favorable à ce que les agences des cinquante pas géométriques aient le plus de latitude possible pour pouvoir aménager, et qu’elles ne soient pas simplement cantonnées dans la remise de titres, tel que cela se passe aujourd’hui.

Il existe un devoir d’aménagement ; dans le pays qui me concerne et que je connais le mieux, la Martinique, ces agences sont aujourd’hui contraintes par une multitude incalculable de procédures encadrant les actions qu’elles mènent pour offrir assainissement, eau potable, voirie, traitement des déchets, à des espaces qui constituent pourtant de véritables quartiers, voire de véritables villes.

À titre personnel, je suis donc favorable à cet assouplissement ; il s’agit d’envoyer un signal concernant une géographie d’aménagement très particulière.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion