Les besoins en logement sont extrêmement forts dans notre pays ; il faut parvenir à les satisfaire. Or, dans Les Échos, la semaine dernière, les acteurs du bâtiment nous prévenaient que le marché se retourne ! Il faut donc veiller à ne pas donner de nouveaux signaux négatifs, après la substitution de l’impôt sur la fortune immobilière à l’impôt de solidarité sur la fortune, la concentration du dispositif Pinel sur certaines zones ou la restriction de l’accès au prêt à taux zéro, qui freine l’accession à la propriété, alors que devenir propriétaire est souvent un but dans l’existence.
Monsieur le secrétaire d’État, l’approche gouvernementale de la question du logement interpelle particulièrement les membres du groupe de l’Union Centriste, qui sont attachés à la prise en compte de la diversité des situations des territoires. Vouloir instaurer une règle uniforme sur l’ensemble du territoire national n’a aucun sens ! Il est nécessaire, selon nous, de partir des besoins des territoires. Par exemple, avec 168 000 logements locatifs, trente-sept offices et quarante-sept programmes locaux de l’habitat, ou PLH, la Bretagne ne connaît pas vraiment de problème de logement. Le système fonctionne bien.
Il faut faire attention à ce que le regroupement n’aboutisse pas, par la multiplication de sociétés aux objets divers, à l’émergence d’un plus grand nombre d’opérateurs qu’auparavant, au rebours de l’objectif annoncé.
Surtout, je le redis, il faut prendre en compte la réalité de la situation des territoires.