Pratiquement tout le monde est d’accord sur la nécessité de réorganiser le secteur du logement social. Le problème que pose l’article que nous sommes en train d’étudier, c’est qu’il prévoit une organisation uniforme sur tout le territoire. Le même seuil de 15 000 logements sociaux, abaissé à 10 000 par la commission, s’appliquera de la même façon, quelle que soit la situation des territoires en termes de logements.
Le seuil de 15 000 logements a peut-être du sens dans une ville comme Paris, mais je ne suis pas sûr qu’il en ait beaucoup dans la Creuse… C’est tout le problème que pose la vision très uniformisée que vous avez de la réorganisation, monsieur le secrétaire d’État.
Vous cassez effectivement le lien entre les politiques de l’habitat et l’outil logement social. Or ces politiques diffèrent en fonction des zones, qu’elles soient tendues ou non, rurales ou urbaines, qu’elles comptent ou non plus de 25 % de logements sociaux.