Je ne voudrais pas que l’on entende seulement des voix opposées à l’article 34.
Pour ma part, je le trouve approprié pour répondre à un certain nombre d’enjeux auxquels sont confrontées les populations, par exemple en cas de mobilité ou de mise en œuvre de dispositifs de courte durée.
Certes, il me paraît tout à fait opportun que des formules diverses de logements puissent être mises en place, à côté notamment du logement familial. Je pense à la possibilité de se loger dans des conditions plus souples sur un lieu ou sur différents lieux d’activité professionnelle.
Le public qui a été ciblé comme pouvant bénéficier du dispositif paraît tout à fait approprié. Je défendrai tout à l’heure un amendement visant à élargir le système aux salariés en mutation professionnelle.
Il me paraît franchement temps de nous adapter à la manière dont les choses se passent aujourd’hui. Cela a été nécessaire pour le droit du travail. Il faut, me semble-t-il, tenir compte de l’évolution des pratiques, y compris sur les questions de logement.
Ne soyons pas rétrogrades et arc-boutés sur des principes. Sachons évoluer avec le temps et adaptons-nous aux demandes de nos concitoyens.