Tout à l’heure, indépendamment du débat sur les amendements, j’ai exprimé mon attachement au caractère universel du logement social.
Le relèvement des plafonds pose toutefois une difficulté majeure. Il ne ferait qu’accroître la pression, alors que les besoins ne sont absolument pas satisfaits aujourd’hui, avec près de deux millions de demandes en cours. En moyenne, en Île-de-France, il faut attendre huit ans pour avoir un logement social.
Au final, de nouvelles demandes seront déposées par des personnes se situant près des plafonds de revenus, alors que celles-ci sont moins prioritaires que celles qui attendent un logement social aujourd’hui.
Pour ces raisons, j’émets un avis défavorable sur ces deux amendements.