Mais si ! Je vous renvoie au débat que nous avons eu précédemment.
En dépit de soucis très louables de transparence et d’équité – je ne remets absolument pas en cause ce qui motive chacun –, on en arrive à figer de manière dangereuse les situations. Il faut choisir entre les bénéficiaires du DALO, les travailleurs handicapés, et bien d’autres encore. En somme, on a le sentiment que s’additionnent des critères d’une telle granularité qu’il suffirait de tout mettre dans un ordinateur d’où sortiraient ensuite les attributions.
C’est pourquoi, à mes yeux, même s’il faut des règles assez claires et structurantes – c’est d’ailleurs le travail que nous avons fait et que nous sommes en train de faire –, en même temps – le terme devrait plaire –, il faut conserver ces marges de manœuvre, qui sont utiles pour mener des politiques de peuplement et répondre à des situations concrètes en dépit de la complexité des acteurs et des problèmes.