Intervention de Roger Karoutchi

Réunion du 23 juillet 2018 à 10h30
Évolution du logement de l'aménagement et du numérique — Articles additionnels après l'article 43

Photo de Roger KaroutchiRoger Karoutchi :

Je comprends la position de M. Iacovelli, mais la situation en Île-de-France n’est pas uniquement liée à l’hébergement d’urgence, c’est le moins qu’on puisse dire. Depuis des années, comme il n’y a pas de places ni en CADA, c'est-à-dire en centre d’accueil de demandeurs d’asile, ni dans l’ensemble des structures destinées à l’accueil des demandeurs d’asile ou des migrants, l’État réquisitionne tous les dispositifs d’hébergement d’urgence pour ces personnes.

Nous avons là un vrai problème. Ceux qui relèveraient normalement de l’hébergement d’urgence n’y trouvent pas de place, parce que c’est sursaturé ! C’est toujours le même problème, indépendant de toute politique migratoire. On demande depuis des années – je reconnais que c’est difficile à faire – à ce que les demandeurs d’asile fassent l’objet d’une répartition territoriale. Or tel n’est toujours pas le cas. Pour l’essentiel, ils restent en Île-de-France.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion