Comme d’autres, je souhaite faire part de mon expérience.
Des métropoles, il en est de toutes les tailles. On parle de celle de Paris, mais certaines sont de taille plus modeste, par exemple celle du Grand Nancy, au sein de laquelle je siège, et qui est à taille humaine.
Avec le projet de loi ÉLAN, nous engageons une démarche en faveur des politiques de l’habitat, qui viennent s’intégrer dans des plans locaux d’urbanisme intercommunaux, ou PLUI, et des plans locaux de l’habitat durable, les PLHD. Il faut tenter de résoudre la quadrature du cercle.
Dans la métropole du Grand Nancy, sur vingt communes, si une ou deux n’ont pas encore atteint les 25 %, certaines sont à plus de 65 % de logements sociaux ! Ne peut-on imaginer, à l’instar de Mme la rapporteur, des accords possibles ou des fongibilités ? Il faut en effet une disponibilité foncière en même temps qu’un certain nombre d’équipements susceptibles de répondre aux besoins de mobilité et de proximité des équipements publics nécessaires. En effet, plus l’on va densifier, plus il faudra rendre accessibles un certain nombre de services, publics ou privés.
Pour ma part, je nous invite à ne pas chercher à avoir le premier prix, selon que l’on serait un homme ou une femme, un maire de droite ou de gauche, à la tête d’une grande ville, d’une grande métropole ou d’une métropole de taille plus modeste. Ce sujet mérite d’être traité avec pragmatisme – je vous ai souvent entendu employer ce mot, monsieur le ministre –, bon sens, mais aussi justice – c’est le cas des propositions de la rapporteur et du rapporteur pour avis –, pour que les territoires qui ont des responsabilités éminentes dans ce domaine puissent conduire graduellement et avec efficacité les programmes qu’ils veulent développer ensemble.