On ne peut pas rester insensible au plaidoyer de Philippe Dallier. Les questions que soulève son amendement méritent vraiment d’être approfondies d’ici à la tenue de la CMP.
Marie-Noëlle Lienemann a livré d’autres éléments, qui montrent bien que le sujet n’est pas simple. Dieu sait si, depuis des années, j’ai toujours ferraillé pour défendre une position plus en retrait que celle de Philippe Dallier, mais le contexte a profondément évolué. Les objectifs sont de plus en plus exigeants, et les financements des opérateurs de logement social ne sont plus toujours au rendez-vous. Dans ma région, nous ne connaissons que trop bien les situations décrites par notre collègue. Qu’est-ce que le logement social ? Qu’est-ce que la mixité sociale ? Des pans entiers de nos territoires sont confrontés à ces interrogations. Nous devons nous y intéresser de près.
Je ne dis pas que l’amendement de notre collègue représente la meilleure des solutions, mais, compte tenu de l’évolution du contexte, il me semble qu’il faut le soutenir, ne serait-ce que pour bien marquer les choses dans la perspective de la CMP.