Eu égard à la discussion que nous venons d’avoir, il me semble extrêmement important de soutenir à fond le texte de la commission.
On a beaucoup parlé de l’Île-de-France ; c’est logique, la loi SRU concernant avant tout les territoires où la situation du logement est tendue.
Je vous invite cependant, mes chers collègues, à considérer les effets collatéraux sur la « France d’en bas », comme disait Jean-Pierre Raffarin. Si l’on ne prend pas en compte la situation des petites communes entrant dans le champ du dispositif de la loi SRU, notamment à la suite de fusions d’intercommunalités, si l’on ne les encourage pas en allongeant les délais, elles n’y arriveront pas !
Il faut le savoir, dans bien des endroits en province, y compris dans des villes qui accueillent une préfecture, il faut détruire du logement social, car le logement privé est moins cher ! Cela coûte beaucoup d’argent aux bailleurs sociaux. Telle est la réalité de la situation d’autres départements que ceux de l’Île-de-France, qui sont eux aussi touchés par la loi SRU !
Cela étant dit, je retire l’amendement.