Monsieur le sénateur Alain Marc, vous avez bien voulu attirer mon attention sur la desserte ferroviaire de l’ouest de l’Aveyron et sur le niveau de qualité de service proposé aux voyageurs.
Depuis Paris, les voyageurs disposent de plusieurs solutions de transport jusqu’à Villefranche-de-Rouergue, dont la majorité requiert un temps d’environ sept heures avec une correspondance. Ils ont notamment le choix, après une première partie du trajet en TGV, entre une correspondance à Toulouse, avec un train TER, ou à Montauban, avec un autocar TER. L’itinéraire avec autocar permet une durée de voyage de bout en bout inférieure de presque une heure par rapport au premier, le temps de correspondance à Montauban entre le TGV et l’autocar étant plus performant.
En tant qu’autorité organisatrice, il appartient par ailleurs à la région Occitanie de définir la consistance des services régionaux qu’elle souhaite mettre en œuvre, ce qui recouvre notamment le schéma des dessertes ferroviaires et des services routiers de substitution, en fonction de l’analyse qu’elle fait des besoins de mobilité des voyageurs.
La région est également l’autorité compétente pour négocier avec l’exploitant les adaptations de l’offre à mettre en œuvre en cas de travaux programmés sur les voies ferrées et d’aléas d’exploitation.
S’agissant de la situation particulière du 1er mars 2018 que vous mentionnez, elle est liée aux conditions météorologiques, puisque la circulation des trains a été perturbée par les fortes chutes de neige sur la région. J’ai bien noté l’absence d’informations aux voyageurs dans le cas de cette situation perturbée. Ce n’est pas admissible ! J’ai demandé, vous le savez, à l’entreprise de progresser sur ce sujet, qui doit, au-delà des enjeux de sécurité, être la préoccupation première du transporteur.