Intervention de Édouard Philippe

Réunion du 24 juillet 2018 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Affaire benalla iv

Édouard Philippe :

Monsieur le président Requier, d’abord, je partage en tout point la première partie de votre intervention, à savoir la confiance que vous exprimez dans les institutions de notre pays, le souci de faire en sorte qu’elles puissent jouer leur rôle le plus complètement possible et que nous puissions tous, quelles que soient nos responsabilités, en tirer les conséquences pour prendre de bonnes décisions et éviter que des dysfonctionnements ne se reproduisent.

Je partage en tout point aussi l’idée selon laquelle il ne faut pas confondre les rôles et qu’il faut – c’est d’ailleurs une des garanties de la démocratie – faire en sorte que les procédures puissent aller librement à leur terme.

Vous m’interrogez également sur un sujet immédiatement affleurant dès lors que l’on évoque l’affaire Benalla, c’est le cas au Sénat, mais c’est aussi le cas à l’Assemblée nationale, à savoir la révision constitutionnelle, à la fois pour des raisons liées à l’équilibre des pouvoirs – on peut très bien l’entendre –, mais aussi parfois pour des raisons liées à une opposition de principe aux propositions contenues dans ce projet de révision constitutionnelle. Nous ne pourrons plus discuter à l’Assemblée nationale de ce texte d’ici à la fin de la session extraordinaire. Ce n’est plus matériellement possible. Nous en avons pris acte. Pour autant, devons-nous renoncer à ce projet ?

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