Intervention de Guillaume Gontard

Réunion du 26 juillet 2018 à 15h00
Transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes — Vote sur l'ensemble

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

À titre personnel, je ne voudrais pas laisser croire qu’il y a ceux qui sont contre l’intercommunalité et les autres.

Je suis profondément pour l’intercommunalité et les avantages qu’elle procure. Comme vous, je pense qu’il s’agit d’une force pour les communes qui peuvent réellement s’appuyer sur l’intercommunalité. Ensemble, communes et intercommunalités peuvent effectuer un travail très riche.

En revanche, je pense aussi qu’il faut savoir écouter les communes. Or, entre les premiers votes au Sénat et la navette, je regrette que leurs revendications n’aient quasiment pas été entendues, notamment sur leurs spécificités.

J’ai évoqué la spécificité de la montagne, qui est importante. Je pense qu’il aurait été possible de mieux travailler sur ces questions. Nous allons adopter ce texte, mais, à l’instar de M. Sueur, je ne suis pas pleinement satisfait : nous arriverons à l’échéance de 2026 sans être plus avancés.

C’est dommage, d’autant que, à l’Assemblée nationale, le rapporteur du texte était Émilie Chalas, qui est élue de mon département. Je pense qu’elle aurait aussi pu entendre cette demande des élus de montagne et la spécificité des communes de montagne.

Comme vous le rappeliez, énormément d’intercommunalités choisissent de prendre cette compétence. Il importait non seulement de laisser ce choix, mais aussi d’apporter une certaine visibilité.

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