Permettez-moi de revenir sur deux points.
En premier lieu, je sais très bien que les femmes victimes du Distilbène bénéficient de modalités spécifiques pour leur congé de maternité, puisque c’est un amendement que j’ai défendu ici de haute lutte qui a permis de les obtenir. Qu’il me soit d’ailleurs permis de préciser que, entre le moment où la loi contenant cet amendement a été adoptée et le moment où les deux décrets d’application ont été publiés, il s’est passé quatre ans, six mois et quelques jours, ce qui est un sujet de réflexion…
En second lieu, j’ai bien pris note de vos explications, madame la secrétaire d’État. Il me semble qu’elles constituent un complément aux réponses aux questions écrites. Je vais en faire part à l’ensemble des personnes concernées, notamment à l’association qui regroupe les victimes du Distilbène et à sa présidente, Mme Anne Levadou.
J’espère que nous allons vers la prise en charge intégrale d’une consultation gynécologique annuelle pour ces femmes. Il me semble que c’est la volonté et l’objectif que vous avez exprimés, et je vous en remercie.